احمد عبد الواحد, علياء. (2021). L’altruisme dans Mazag de Robert Solé. مجلة کلية الآداب جامعة الفيوم, 13(العدد 2 (اللغويات)), 855-923. doi: 10.21608/jfafu.2021.164236
علياء احمد عبد الواحد. "L’altruisme dans Mazag de Robert Solé". مجلة کلية الآداب جامعة الفيوم, 13, العدد 2 (اللغويات), 2021, 855-923. doi: 10.21608/jfafu.2021.164236
احمد عبد الواحد, علياء. (2021). 'L’altruisme dans Mazag de Robert Solé', مجلة کلية الآداب جامعة الفيوم, 13(العدد 2 (اللغويات)), pp. 855-923. doi: 10.21608/jfafu.2021.164236
احمد عبد الواحد, علياء. L’altruisme dans Mazag de Robert Solé. مجلة کلية الآداب جامعة الفيوم, 2021; 13(العدد 2 (اللغويات)): 855-923. doi: 10.21608/jfafu.2021.164236
Le comportement humain est relaté à son existence qui est lié à l’ensemble, ou aux autres. La notion de l’altruisme est une attitude humaine à travers laquelle l’homme trace sa vie et s’accomplit avec l’autre. Autrement, altruisme est un acte d'empathie gratuit, inventé par le philosophe français Auguste Comte. Il est dérivé du mot italien « altrui », dérivé du latin « alteri », qui signifie "d'autres personnes".
Être altruiste signifie montrer des comportements qui ne profitent pas à soi-même, seulement aux autres personnes. Ou « le sacrifice individuel au profit du groupe », Ce comportement humain est caractérisé par l’engagement désintéressé en faveur d’autrui qui ne procure pas d'avantages apparents et immédiats à l'individu qui les exécute mais qui sont bénéfiques à d'autres individus.
Robert Solé, un écrivain d’origine égyptienne, a présenté dans son roman Mazag un héros nommé Basile Batrakani, qui est de même origine que lui. Surnommé BB, licencié de la faculté de droit, éprouve comme l’auteur l’expérience de l’exil en gagnant la France à l’âge de 28 ans. Immigré, seul, sans carrière ni appui, le héros n’a qu’un modeste héritage de son grand père[1] pour s’installer et subsister pour quelques années.
L’écrivain franco Egyptien présente un héros altruiste qui a consacré sa vie aux services des autres : entremetteur en relation des personnes pour les aider, intervenir pour résoudre des problèmes ou d’apaiser des conflits, secoureur des hommes à la recherche d’un emploi, logement, ou autres affaires sociales, et excelle également à supporter les hommes moralement.
Cependant, en France, un débat a eu lieu entre le héros et son cousin germain Sami Dabbour, un homme d’affaire fortuné, qui lui a rendu visite un soir. Ce débat illustre clairement la différence entre deux systèmes :
Dabbour lui reproche d’avoir une carrière pleine de risques du fait qu’il ne gagne plus en échange de ses actes serviables malgré que « le désir d’un bénéfice pour soi est l’une des raisons pour lesquelles nous aidons » d’après plusieurs théoriciens. Outre, la gratuité de l’acte altruiste peut lui finir, selon les propos de son cousin germain, par s’appauvrir, se sentir exploité dans ses relations interpersonnelles ou épuisées par tant de services. On risque, enfin, de mourir dans la solitude, la perte et le besoin.
Des sociologues affirment que les personnes altruistes ne reçoivent aucun avantage. D’une part, la conception psychologique traditionnelle suppose que l’homme n’agit que sous l’effet de motivations égoïstes. De même, la recherche du bien des autres reste souvent aux yeux du monde compatible avec l’obtention de quelque satisfaction personnelle ou rétribution… De l’autre côté, l’homme une fois reçoit l’aide, oublie toute gratitude ou reconnaissance « l’ingratitude, (…), l’état normal des nations, comme des individus »
Cependant, le héros rend toujours services aux autres, et voit dans l’acte altruiste un plaisir même s’il s’accompagne par l’abnégation de soi et l’abstinence. En repartant déçu, suite à l’insistance du héros, le cousin germain critique le héros d’une manière sarcastique en nommant le héros « Père Noël » ou « enfant ».
De ce point, une question s’impose : Tout en étant dans l’abnégation de soi et l’engagement gratuit dans l’acte altruiste, Peut-on éviter de mourir dans la solitude, le besoin et, l’ingratitude ? Arrivera-t-on à acquérir la fortune, le statut social, et le plaisir ? D’une approche psychosociologique, on examine ce thème dans l’intention de répondre à l’interrogation exposée qui pousse à aborder les axes suivants :L’Altruisme directe, l’Altruisme indirecte, l’Altruisme réciproque et l’Altruisme social
on perçoit qu’afin d’atteindre le comble de l’altruisme, le bienfaiteur doit avoir certains caractères, qui assurent son efficacité : la sociabilité, la responsabilité, la disponibilité, le renoncement et le respect envers l’autre.
L’étude démontre également que l’acte altruiste vise plusieurs actions en faveur du bénéficiaire : s’entremettre, aider, secourir, consoler, soutenir. De ce fait, cette notion semble un pouvoir qui ne laisse pas l’autre indifférent. Tellement que l’individu a été aidé par son secoureur, il devient à lui reconnaissant et l’imite en effectuant une aide réciproque.
Ainsi, rendre service pousse à la gratitude, favorise la création et le maintien des relations positives. Cet acte déclenche un réseau social qui ne se limite pas à l’altruiste mais s’étend pour couvrir toute une société qui s’imite et s’entraide par reconnaissance. On conclut que l’altruisme semble un vrai capital social à travers lequel on combat, sur le plan individuel, la solitude, le besoin, l’exil, et la souffrance et, sur le plan social, l’individualisme et l’égoïsme.
Enfin, l’altruiste est fortuné par la reconnaissance sociale, honoré et satisfait par l’acte réciproque, et comblé partout par l’amour des autres.